Enquête sur vos besoins 2020

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En vue de notre colloque national du 6 octobre prochain, le Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine asbl souhaite adapter son offre de services aux besoins des élus locaux et professionnels de terrain en Belgique, afin de continuer à répondre à vos attentes, en ces temps très particuliers de confinement où le Forum reste ouvert en ligne. Nous vous invitons à prendre 5 à 10 minutes pour répondre à notre enquête sur vos besoins. Vos réponses permettront également la co-construction de la plateforme collaborative pour une approche intégrée de la sécurité qui sera mise en ligne prochainement sur notre site.

Prenez soin de vous et de vos proches, au plaisir de vous lire prochainement et de vous revoir bientôt.

Pour plus d’informations

Memorandum 2020 de soutien des autorités locales et de l’approche locale intégrée de prévention, sécurité et cohésion sociale

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Le Belgian Forum for Urban Security (BeFUS asbl) réunit plus de 60 communes belges et œuvre depuis 1995 pour renforcer l’efficacité et la qualité des actions de prévention de la criminalité et de sécurité à l’échelle locale. Pour ce faire, le BeFUS asbl organise des forums de discussion, d’échange de bonnes pratiques et de plaidoyer en faveur de ses membres et travaille en partenariat avec l’EFUS (Forum Européen pour la Sécurité Urbaine), qui compte 250 membres.

Il est essentiel que la politique locale de prévention et de sécurité urbaine soit intégrale, intégrée et qu’elle répartisse ses actions entre trois axes fondamentaux : la prévention, la réparation et le suivi. Par ailleurs, même si les questions de sécurité se manifestent au niveau local, elles dépendent souvent de causes extérieures et nécessitent donc une politique concertée avec et entre différents niveaux de pouvoir.

Pour l’exécution de cette politique locale, les villes et communes gèrent plusieurs milliers d’agents de prévention et de sécurité, parmi lesquels 3.500 sont principalement subventionnés par les diverses autorités supra-locales, reprises ci-dessous, pour un budget total de plus de 130.000.000 €/an :

  • 1850 professionnels engagés au sein des Plans Stratégiques de Sécurité et de Prévention, et financés par le SPF Intérieur (environ 35.074.835,12 €/an + 1.878.221,2 €/an pour ACTIVA 346, + 513.556,08 €/an pour ACTIVA 90, soit un total de 37.466.612,4 €/an),
  • 30 médiateurs dans le cadre des Sanctions Administratives Communales, financées par le SPP Intégration sociale, s’élevant environ à 1.874.000 €/an,
  • plus de 700 professionnels engagés au sein des Plans de cohésion sociale, financés par le Service Public de Wallonie (Intérieur Action Sociale), pour un budget estimé à 36.120.000 €/an,
  • plus de 700 professionnels engagés au sein des Plans Locaux de Proximité et de Prévention des communes bruxelloises, financés par la Région de Bruxelles-Capitale pour un budget total annuel de 31.092.640 €/an,
  • environ 180 employés des services d’encadrement des mesures judiciaires alternatives, en cours de communautarisation et financés par le SPF Justice pour un budget d’environ 9.100.000 €/an,
  • sans oublier l’allocation des anciens contrats de sécurité et de société d’un montant total de 14.166.000 €/an réparti entre 29 communes qui ont généralement reversé ces subsides à leur zone de police locale.

Remarque : au moins autant de professionnels de prévention et de sécurité sont co-financés par les ressources locales provenant des villes et des communes.

Une approche locale des questions de sécurité

 

“La sécurité est un bien commun essentiel, étroitement lié à d’autres biens communs comme l’inclusion sociale, le droit au travail, à la santé, à l’éducation et à la culture. L’accès aux droits favorise le droit à la sécurité. La sécurité est non seulement un droit humain, mais également une condition sine qua non du développement durable des êtres humains.”

Manifestes européens: Manifeste de Saragosse “Sécurité, démocratie et villes” (2006) et Manifeste de Barcelone intitulé “Coproduire des politiques de sécurité urbaine” (2017).

Les autorités locales sont confrontées à de graves défis. En raison du mouvement, de l’évolution et du vieillissement de la population, les villes et les communes comptent de plus en plus d’habitants avec des milieux sociaux, des origines et des modes de vie différents, et la pression sur l’espace public augmente. Les tensions entre les groupes peuvent donner lieu à des frictions, des désaccords et des conflits. Ensuite, parallèlement aux difficultés liées à la gestion de l’espace public, le vivre ensemble et la cohésion sociale sont également affaiblies par les inégalités sociales et économiques. Ces inégalités sont visibles dans différents secteurs comme ceux de l’accès au logement, de l’éducation, de l’emploi, de la santé,… et génèrent des sentiments d’injustice non-négligeables, à la base de frustration, d’insatisfaction et d’éventuelles agressions envers soi-même ou à l’égard des autres. Par ailleurs, ces différences et ces inégalités augmentent le risque de polarisation, qui représente un obstacle à la pérennité des valeurs de respect, de démocratie et de sécurité, qui régissent notre manière de vivre ensemble.

Dans les années à venir, le BeFUS asbl se concentrera donc sur le renforcement des compétences et des échanges entre autorités locales dans les domaines suivants :

  • la gestion et le partage responsable de l’espace public
  • la lutte contre la polarisation sociale
  • la gouvernance locale du vivre-ensemble : méthodologie, évaluation et communication (digitale), et proximité entre citoyens et institutions
  • la violence interpersonnelle
  • la connectivité sociale entre les jeunes

… le tout en tenant compte des développements digitaux.

Nécessité d’une durabilité financière et structurelle des politiques locales

Pour appuyer les actions locales de manière méthodologique et stratégique, il est indispensable de mettre l’emphase sur une approche large de prévention de la criminalité. Cette approche doit miser sur la proactivité et le soutien d’actions visant à promouvoir la qualité de vie et le sentiment de sécurité. Et afin de structurer les différents plans à venir, le BeFUS asbl propose de relier le contenu de ces différents plans (leurs actions et objectifs) à un nombre limité de larges phénomènes (qui ont une incidence sur les raisons et sur les causes des questions de sécurité) et de stratégies (qui trouvent leur place dans la politique à 3 voies : la prévention, le traitement/la réparation et le suivi).

Ensuite, sur base d’une analyse contextuelle efficiente et de choix politiques étayés, l’autorité locale élabore sa propre politique locale de prévention et de sécurité, intégrale et intégrée, sur les 4 domaines politiques qui constituent la base de l’insécurité et du sentiment d’insécurité, comme proposé dans la pyramide ci-dessous :

(1) Amélioration de l’intégration sociale : inciter chaque citoyen à participer à la vie sociale, à développer une pensée critique, à adopter une attitude de respect, d’ouverture et de solidarité et à développer leur esprit de décision et leur capacité à participer à l’évolution de leur voisinage.

(2) Amélioration du vivre ensemble sécure : renforcer le « bien vivre ensemble », établir des liens entre des groupes de résidents, sensibiliser les citoyens aux règles communes relatives aux valeurs du « bien vivre ensemble » et rétablir la communication entre des individus et des groupes « potentiellement » en conflit, en accordant une attention particulière aux conflits qui ont un impact sur l’espace public.

(3) Diminution des nuisances et des comportements nuisibles : promouvoir la désirabilité d’un comportement civil correct sans créer de nuisance sur l’espace public, sensibiliser aux risques de dépendance et de consommation excessive d’alcool et de drogues et à leur banalisation, et lutter contre celle des nuisances qui vont de pair et y sont associées.

(4) Prévention de la victimisation : prévenir la criminalité, les atteintes aux biens et les délits de violence avec sensibilisation et médiation entre auteurs et victimes.

Attentes

 

Le BeFUS asbl demande que les gouvernements fédéraux, régionaux et communautaires soutiennent pleinement les villes et les communes dans la mise en œuvre de leurs politiques locales de prévention et de sécurité, et en particulier pour les points d’action suivants :

1. Reconnaître le rôle des villes et des communes en tant que moteurs de la politique de prévention et de sécurité et l’intégration des trois axes – prévention, suivi et gestion – au niveau local et faisant partie intégrante d’une politique globale de cohésion sociale.

2. Consulter activement les autorités locales et les associer à l’élaboration de tous les plans de prévention, de sécurité et de cohésion sociale, à la fois en termes de priorités de contenu, de méthodologies à utiliser, d’actions, de projets à développer,… et de responsabilités financières et de contenu.

3. Il est également nécessaire d’avoir une planification pluriannuelle dans laquelle la durée des différents plans est alignée sur le cycle des politiques locales de 6 ans. Cela permet notamment une coordination plus étroite avec les plans zonaux de sécurité. Les méthodes d’évaluation, les délais et les modèles des différentes autorités subsidiantes doivent être harmonisés les uns avec les autres et doivent être cohérents avec le cycle de la politique et de sa gestion.

4. Reconnaître et soutenir le rôle de gestion joué par les fonctionnaires de prévention et les coordinateurs des plans de cohésion sociale dans les politiques locales de prévention et de sécurité. Une approche intégrée des problèmes de sécurité et des problèmes sociaux ne peut être réalisée qu’en collaboration avec de nombreux partenaires. Non seulement les partenaires du secteur de la sécurité publique et du bien-être, tels que la police, les gardiens de la paix, les travailleurs sociaux de rue, les médiateurs, etc., mais également les partenaires qui jouent un rôle dans l’organisation et le maintien de l’espace public, contribuant à un vivre ensemble bon et sécure. Diriger, avec les partenaires, signifie aboutir à un plan d’action soutenu dans lequel chaque personne assume son rôle et, conformément à ses compétences, met en œuvre les initiatives nécessaires, dans le respect et la reconnaissance du rôle de chacun dans la chaîne de sécurité.

5. Garantir un financement structurel et durable afin que ces plans intégrés puissent pérenniser l’expertise et le savoir-faire développé sur le terrain, et également être mis en œuvre de manière efficace sur le terrain par des employés en nombre suffisant et bien informés. Cela implique au moins une indexation annuelle des montants de la subvention, de sorte qu’au moins le coût salarial croissant du personnel expérimenté soit financé. Les petites communes bénéficient également d’une politique de sécurité équilibrée et de subventions. Une subvention transparente basée sur de multiples critères objectifs est à encourager, tels que la criminalité et la sécurité, les caractéristiques sociodémographiques, la localisation, le profil des utilisateurs et les fonctions urbaines (en tenant compte du surplus d’utilisateurs dans le cadre du travail, de l’école, des études, du temps libre et du tourisme, etc.). Un système de dotation pourrait être envisagé en analogie avec celui des zones de police.

6. Soutenir activement les villes et les communes en fournissant des analyses (environnementales) des bonnes pratiques, des moyens, du matériel de campagne moderne, des outils utiles pour l’évaluation d’impact et des outils de responsabilisation d’utilisation aisée, et en mutualisant certains projets intercommunaux au niveau supralocal.

7. Nous demandons en particulier le soutien et l’inspiration dans l’approche des phénomènes actuels (par exemple, cybercriminalité, polarisation, abus de nouvelles substances psychoactives, etc.) et persistants (par exemple, la violence domestique), par l’utilisation des nouvelles technologies (par exemple, des réseaux sociaux, caméras intelligentes, etc.) et la mise en place de méthodologies innovantes (par exemple, prévention de la criminalité par le design environnemental (CPTED), gestion administrative, etc.).

Pour le BeFUS asbl et ses 63 communes membres, présidé depuis septembre 2020 par Mme Dorah ILUNGA, Echevine de Saint Josse ten Node

Pour information, voici les mémorandums précédents du BeFUS asbl :

Mémorandum 2013-2014 du Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine

Memorandum 2010 du Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine, sa synthèse actualisée pour 2011 qui a été diffusée lors du rassemblement de défense des Plans Stratégiques de Prévention et de Sécurité le 19 janvier 2011

Mémorandum 2007 du Forum Belge, remis en juin 2007 à l’Informateur du Gouvernement, M. Didier Reynders, dans la perspective d’un nouveau gouvernement fédéral en Belgique (notamment en charge des politiques de sécurité et de prévention via les plans stratégiques de sécurité et de prévention 2007-2010)

Memorandum 2004 du Forum Belge

Pour plus d’informations.

20-22/3/2024 : Sécurité, Démocratie & Villes : Conférence internationale de l’EFUS à Bruxelles

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Internationale et interdisciplinaire, la conférence « Sécurité, Démocratie et Villes » 2021 est unique dans son domaine, et s’adresse à tous les acteurs de la sécurité urbaine : élus, agents territoriaux, administration d’État, magistrats, forces de sécurité, travailleurs sociaux, chercheurs, représentants du secteur privé et acteurs de la société civile.

Venez nombreux les 20, 21 et 22 octobre 2021 pour coproduire les politiques de sécurité urbaine lors de cet événement organisé par le Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus), et accueilli par la Ville de Nice.

Déclaration Sécurité, Démocratie et Villes, adoptée à Nice le 22 octobre 2021

Toutes les informations ici

Des nouvelles de la conférence

Pour plus d’informations

Webinaire de promotion nationale de la médiation des services publics locaux

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Constatant le développement continu de divers services publics de médiation au niveau local et la volonté des autorités locales de promouvoir la médiation comme un mode spécifique de régulation sociale et de gestion de conflits préventive et curative, le SPP Intégration sociale, le SPF Intérieur et le BeFUS asbl ont souhaité initier un projet commun intégré, ayant comme but le retissage des liens sociaux, la déjudiciarisation des conflits mais également l’amélioration du sentiment de sécurité au sein de la population.

Suite au succès de notre atelier du 15 octobre dernier lors de la journée centrale de la Semaine Internationale de la médiation organisée par la Commission Fédérale de Médiation, nous souhaitons réitérer cette initiative et vous invitons dès lors à participer à notre webinaire de promotion nationale des services publics locaux de médiation qui aura lieu le mardi 8 décembre 2020 de 10h à 12h. Notre projet de mise à l’honneur de la médiation au niveau local sera illustré par les témoignages d’élus, de partenaires et de professionnels locaux. Nous vous y attendons nombreux !

Cliquez ici pour vous inscrire au webinaire du 8/12/2020, et d’ici là, n’hésitez pas à consulter, diffuser et contribuer à la cartographie nationale interactive des services publics locaux de médiation.

La traduction simultanée en français et néerlandais est prévue. Ce webinaire est gratuit.

Personnes de contact

Semaine internationale de la médiation 2020 : “La médiation locale à l’honneur”

Notre projet

La médiation pratiquée par les services publics locaux est un moyen efficace de résoudre des problèmes relatifs à la vie communautaire (nuisances sonores, manque d’entretien, déchets, …) .
Afin de promouvoir la « culture de médiation » au sein des communes belges et afin d’améliorer l’accès des citoyens aux services publics de médiation, le Service Public de Programmation Intégration sociale, le Service Public Fédéral Intérieur (Direction Sécurité Locale Intégrale) et le Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine asbl s’associent pour créer, ensemble, un projet de sensibilisation nationale.

Nos actions en 2020

  • Création d’une cartographie nationale interactive des services publics de médiation. Vous pouvez, en un clin d’œil, découvrir les services de médiation qui travaillent dans votre commune autour du retissage des liens sociaux, de la déjudiciarisation des conflits mais également de l’amélioration du sentiment de sécurité au sein de la population.

Personnes de contact

“25 ans de transversalité pour le sentiment de sécurité”, Colloque national du BeFUS asbl

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En 2020, BeFUS asbl  fête ses 25 ans d’existence. Dans ce contexte, nous souhaitons réunir nos membres (élus locaux, directeurs et professionnels communaux) avec leurs partenaires locaux et supralocaux pour un regard critique sur les meilleures méthodologies et stratégies politiques locales permettant d’accroître le sentiment de sécurité des citoyens. Le webinaire prévu est une occasion unique de partager l’expérience pratique et les perspectives des acteurs impliqués. Les expertises collectées permettront de faire émerger des stratégies locales durables combinées à un certain nombre de suggestions politiques concrètes.

Aujourd’hui, afin de réagir aux conséquences de la pandémie, les autorités locales sont plus que jamais confrontées à de nombreux défis. En raison de la croissance démographique, la société est sous pression et l’inégalité économique croissante affecte la cohésion sociale, qui constitue la base de la sécurité et du sentiment de sécurité.

C’est pourquoi BeFUS souhaite renforcer l’expertise sur ces sujets et prendre des mesures pour une politique intégrée et holistique mettant en relation les différents niveaux de gouvernement.

Votre présence à cet échange de connaissances est indispensable afin d’être à la hauteur de notre ambition, à savoir, de travailler de manière multisectorielle et interdisciplinaire afin que les suggestions de politiques proposées soient adaptées aux besoins des acteurs locaux.
Nous vous invitons également à en parler à vos collègues et partenaires et à les y convier. Ce n’est que par la coopération au niveau local et par la transversalité qu’une approche intégrée, inter-services, à tous les niveaux de pouvoir, est possible afin que, in fine, la vision de la sécurité en tant que bien commun devienne une réalité durable.

Merci de bien vouloir remplir le formulaire d’inscription afin de recevoir la confirmation de votre participation à la webconférence nationale “25 ans de transversalité pour le sentiment de sécurité” du 21 janvier 2021.

Programme de la webconférence anniversaire des 25 ans de BeFUS asbl

Avec traduction simultanée en français et en néerlandais

  • 8h30 : Accueil technique
  • 9h : Accueil par la BeFUS-team et par Particitiz/Inventio, modérateurs de la webconférence
  • 9h05 : State of the art du BeFUS asbl : Bilan de 25 ans de transversalité pour le sentiment de sécurité, par Dorah ILUNGA, Présidente du BeFUS asbl et Echevine de Saint-Josse-ten-Node
  • 9h25 : Innovation labs : ateliers interactifs
  • 10h50 : Synthèse des innovation labs en plénière et recommandations
  • 11h20 : Perspectives du BeFUS et de l’EFUS : Conférence Internationale “Sécurité, Démocratie et Villes” 25-27 mai 2021, par door Elizabeth JOHNSTON, Déléguée Générale EFUS
  • 11h30 : Clôture

Thèmes des Innovation labs

  • Gouvernance locale et gestion de crise
  • Inclusion sociale des personnes avec multidiagnostics
  • Polarisation : pensée en “eux >< nous”
  • Nuisances et incivilités
  • Réhabilitation des auteurs de 18-25 ans

Les objectifs des innovation labs

Le but des ateliers est de se concentrer sur l’importance de la coopération entre les différents services, les niveaux de gouvernement et les différentes organisations. C’est pourquoi, les ateliers seront animés grâce à des processus d’intelligence collective dont les objectifs sont les suivants  :

  • Mobilisation : vous offrir un moment mobilisateur d’échanges entre membres de BeFUS asbl
  • Réseau : vous permettre de rencontrer les membres du réseau de BeFUS asbl que vous ne connaissez pas ou peu
  • Participation : au-delà d’un échange de pratiques, l’objectif sera d’ouvrir des espaces participatifs pour des prises de parole sur les enjeux liés aux thématiques abordées.
  • Dynamisation : Nous souhaitons en outre dynamiser notre nouvelle plateforme collaborative BeFUS Connect e en générant des échanges et discussions pertinentes pour nos membres.

Défis locaux actuels, problèmes et questions ouvertes

  • 1/ Qui ou quel (s) pilote (s) et avec qui ?
    • Qui prend la tête de la mise en place d’une telle collaboration multidisciplinaire ? Autorités locales ? Professionnels de la santé ? Travailleurs de terrain ? Justice ?
    • L’approche transversale doit-elle être encouragée de haut en bas (“top down”) ou de bas en haut (“bottom up”) ?
    • L’approche collaborative peut-elle être imposée ? A quel niveau ?
  • 2/ Quelles adaptations du cadre légal ?
    • Y a-t-il besoin d’un cadre ou d’une convention ? Le cadre peut-il être rempli de manière pragmatique et orienté en fonction de chaque cas ?
    • Y a-t-il besoin de conseil sur l’adaptation du cadre juridique existant ? Sachant qu’un cadre n’est jamais la panacée étant donné que son application reste dépendante de certaines personnes dans certains endroits.
  • 3/ Comment mettre en œuvre, évaluer et communiquer ? : La taille et la qualité du réseau jouent un rôle très important, les liens sont interpersonnels, avec leurs propres convictions et visions. Comment les autorités locales développent-elles alors un travail uniforme et cohérent ?

Nous nous réjouissons déjà de recevoir vos commentaires. D’ici là, n’hésitez pas à partager votre stratégie locale et/ou votre propre expertise ou contribution sur ces thèmes fascinants au sein de notre plateforme collaborative en ligne.

Pour plus d’informations sur notre association et sur nos 25 ans de promotion de la prévention et de la sécurité locales.

Le comité de gestion de BeFUS asbl composé de représentants des communes et villes d’Anderlecht, Mons, Bruxelles, Huy, Liège, Malines, Molenbeek, Mouscron, Saint Gilles, Saint Josse et Vilvorde

[1] BeFUS asbl (Belgian Forum for Urban Security) fait partie du Forum Européen pour la Sécurité Urbaine qui compte 250 villes membres.  BeFUS œuvre depuis 1995 pour des mesures de prévention et de sécurité efficaces et de haute qualité au niveau local. ll le fait par le biais de forums de discussion, d’échange de bonnes pratiques et de plaidoyer pour ses membres. En 2021, BeFUS asbl rassemble 100 villes et communes belges. Il est essentiel que la politique de prévention et de sécurité soit intégrale et intégrée, et ce, de manière équilibrée entre la prévention, la réparation et le suivi. Les questions de sécurité (re)font surface au niveau local, mais dépendent souvent de causes qui dépassent le local. Une bonne approche locale implique donc une approche commune entre les différents niveaux de pouvoir, mais aussi une mise en pratique locale qui soit transversale entre les services communaux, la zone de police et la justice.

Burn out parental et familial

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“25 ans de transversalité pour le sentiment de sécurité”, Colloque national du BeFUS asbl

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Polarisation et dynamique de la pensée “Eux Nous” : cycle de modules de formations pour les membres de BeFUS

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La polarisation sociale est un phénomène de plus en plus prégnant à l’échelon local qui peut se traduire par des troubles de l’ordre public et, à terme, une dégradation de la cohésion sociale. La polarisation engendre une dynamique sociale dans laquelle les responsables politiques, en particulier les Bourgmestres, ont un rôle crucial à jouer. Construire des ponts et forger des compromis entre les citoyens permet d’éviter le développement de rapports conflictuels « Eux<>Nous » à l’échelle d’un quartier ou d’une commune.

Fort de son expérience de 25 années dans le soutien des élus locaux dans le développement de leur politique de prévention et de sécurité, BeFUS souhaite accompagner les Bourgmestres et leurs collaborateurs directs à prendre en considération cette question sensible et à développer des stratégies locales permettant de combattre la polarisation.

A ce titre, BeFUS, soutenu par le SPF Intérieur et la Région de Bruxelles-Capitale, propose un cycle de formations et de coaching sur la polarisation sociale de 3 demi-journées en novembre, décembre 2019 et février 2020 et des cycles de workshops en 2021 et 2022, destinés plus spécifiquement aux acteurs de terrain et à leurs coordinations. L’objectif est de les accompagner et de développer une stratégie et des outils de lutte contre la polarisation au niveau local. La participation est gratuite pour les membres de BeFUS asbl et la traduction en français et néerlandais est prévue.

Après nos cycles de workshops sur la polarisation sociale organisés depuis 2019, BeFUS a eu le plaisir de vous inviter à un colloque le 22/02/2022 de 9h30 à 15h  sur les fake news polarisantes.

Programme de la journée 

9.30 : Intervention de Philippe Close (Bourgmestre de Bruxelles) sur les besoins des autorités locales concernant les fake news polarisantes liées à la Covid

9.45 : Introduction aux fake news et à l’intelligence artificielle : “le canari dans la mine de charbon”

Au cours de cette présentation, nous examinerons de plus près les dernières tendances dans le monde des fake news (désinformation). Nous examinerons l’origine et les différents types de fake news, qui les diffuse et quels sont les dangers pour la société. Nous examinerons également comment l’intelligence artificielle peut être un outil pour les professionnels de première ligne dans la lutte contre les fake news.

La présentation sera assurée par Olivier Cauberghs (NL) (responsable de la Textgain Academy) et Pierre Voué (FR) (Data Scientist Textgain).

10.15 : Break-out rooms

11.30 Introduction sur le lien entre polarisation, complotisme &amp; conspirationnisme et plan d’action transversal de BeFUS asbl contre la polarisation sociale au niveau local, Olivier Vanderhaeghen et Werner Van Herle.

14.30 Plénière de clôture du kickoff sur les fake news et la polarisation et intervention de Philippe Close et d’Alexander Vandersmissen (Bourgmestre de Malines) sur le rôle des autorités locales concernant la violence dans les bars.

Cette journée d’études et d’échanges sera suivie d’un nouveau cycle d’ateliers participatifs aux dates suivantes :

15/3/2022

Dans cet atelier participatif sur la gestion des médias sociaux face à la polarisation en ligne, nous nous plongeons dans la pratique. Comment élaborer une politique en matière de médias sociaux ? quand intervenir ? comment déterminer les limites du comportement acceptable sur vos pages de médias sociaux ? … Dans cet atelier, Nathalie Van Raemdonck, chercheuse doctorale à la VUB, vous présente certaines des caractéristiques de la polarisation sur les médias sociaux. Ensuite, nous travaillerons en petits groupes et échangerons des connaissances et des bonnes pratiques sur les actions que vous pouvez entreprendre sur vos comptes de médias sociaux professionnels avec des exemples que les participants apportent eux-mêmes

Dans le cadre de la recherche doctorale de Nathalie Van Raemdonck, certaines expériences vécues lors des sessions en petits groupes seront enregistrées et traitées de manière anonyme afin d’avoir une meilleure idée des besoins des gouvernements locaux pour lutter contre la polarisation en ligne.

Pour cette session, nous vous demandons d’apporter les éléments suivants : captures d’écran d’une discussion polarisée sur les médias sociaux dans laquelle votre capacité professionnelle au sein du gouvernement local était impliquée. Il n’y a pas de conditions liées à ce qui est polarisé, vous pouvez en décider vous-même. Nous vous demandons seulement d’apporter un exemple où vous auriez pu agir en tant que gestionnaire d’un compte de médias sociaux (par exemple : une discussion sur votre page facebook, une réaction à un tweet sur la commune, une discussion dans un groupe Facebook où vous pourriez être un gestionnaire, …). L’objectif de cet exemple sera d’échanger des expériences sur la manière d’agir dans de tels cas.

22/3/2022 

9.00 “Outils pour renforcer la cohésion sociale après 20 mois de COVID”, avec Dominique Laurent, Cheffe du département Countering Violent Extremism de l’OCAM, et sa collaboratrice Birgitte Mathys

9.20 “Approche intercommunale pour le développement de l’identité positive et de la connectivité”, avec Karien Lantmeeters, Coordinatrice du développement de l’identité positive et de la connectivité, Service Personnes & Société – administrations locales des communes de As, Genk, Houthalen-Helchteren et Zutendaal

9.35 “La ville réparatrice de Louvain asbl : origine, concept, exemples et état des lieux” avec An Marchal, coordinateur de Leuven Restorative City vzw

9.45 Ateliers de travail en FR et NL

11.00 Synthèse des ateliers et plan d’action de BeFUS vzw

11.30 Clôture et rdv le 29/3/2022 à 9h pour le 3ème et dernier atelier de ce cycle

29/03/2022 

9.00 Introduction

9.10 “Focus groupes avec les citoyens sur la polarisation sociale”, avec Farida BELKACEM, Cellule PRE-RAD de Bravvo asbl, Ville de Bruxelles

9.25 Ateliers de travail en FR et NL

11.00 Synthèse des ateliers et décision collective de perspectives

11.30 Clôture et rdv le 21/4/2022 à 9h30 pour le lancement du cycle suivant sur les relations de proximité et le respect réciproque entre professionnels locaux et citoyens

 

Cycle d’ateliers 2021

  • 23/3/2021 de 9 à 11h : “Polarisation : introduction, concepts et travail transversal”, afin de développer une méthodologie pour arriver à une approche intégrale transversale de problèmes concrets (au moyen d’un processus co-créatif basé sur une analyse conjointe d’exemples pratiques concrets)
  • 1/4/2021 de 9 à 11h : “Confinement et discours de haine”.
  • 6/5/2021 de 9h à 11h : “Polarisation et proximité entre police et citoyens”.
  • 17/6/2021 de 9 à 11h : “Polarisation : conclusions et défis pour les professionnels”.

Plus d’informations sur le cycle de formations sur la polarisation

BeFUS a rassemblé les Bourgmestres des communes belges et leurs collaborateurs (échevins, chefs de cabinet, secrétaire communal/directeur général) à un événement national qui leur était dédié : soit le jeudi 19 septembre de 14h à 16h ou le vendredi 20 septembre de 9h30 à 11h30, à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean. Ces deux rencontres ont été animées par Bart BRANDSMA (Inside Polarisation), philosophe et auteur de plusieurs ouvrages sur la question. Voici l’invitation de la Présidente de BeFUS à destination des Bourgmestres. La participation était gratuite et la traduction simultanée en français et néerlandais était assurée.

Rencontres nationales des Bourgmestres et Echevins

  • Programme du 20/9/19
    • 9h : Accueil
    • 9h30 : Introduction par Catherine MOUREAUX, Présidente de BeFUS asbl
    • 9h40 : Conférence par Bart BRANDSMA
    • 11h40 : Programme des sessions de formations sur la polarisation organisées par le BeFUS asbl en 2019-2020
    • 11h50 : Drink de clôture

A l’issue de ces conférences nationales d’élus locaux et de représentants, BeFUS asbl a invité tous les professionnels à deux conférences de sensibilisation le 4 octobre 2019, également animées par Bart BRANDSMA (Inside Polarisation).

Faire face à la polarisation dans votre ville ou votre municipalité : cours introductif pour les professionnels de terrain

Vendredi 4/10/19 de 9h30 à 12h OU vendredi 4/10/19 de 14h à 16h30

Bart Brandsma

Influencé par ses études de philosophie et de journalisme, Bart Brandsma est aujourd’hui formateur et expert sur la problématique de la polarisation et sur ses conséquences sur la société. L’opposition “Eux/Nous” peut s’exprimer tant à l’échelle internationale qu’à l’échelle d’un village et parvenir à diminuer ses effets sur le vivre ensemble est une véritable priorité. Mais pour y arriver, il est essentiel de comprendre les causes de la polarisation et d’établir une stratégie capable d’apaiser les tensions.

Pour Bart Brandsma, cette stratégie de lutte contre la polarisation commence par la compréhension des trois lois de base et des cinq rôles susceptibles d’être endossés par les différents acteurs.

Définition des trois lois

1) La polarisation est une construction mentale, un modèle de pensées, positives ou négatives, qui renforcent l’opposition identitaire entre “Eux” et “Nous”.

2) La polarisation a besoin de carburant, des préjugés, idées pré-conçues sur le pôle opposé.

Exemple : « les femmes ne savent pas conduire », « les hommes sont insensibles », « les wallons sont paresseux », « les flamands sont avares », …

Penser en termes d’opposition est inévitable. Tout le monde participe donc à donner du carburant, même sans le vouloir. Mais ce n’est pas toujours mauvais car les idées pré-conçues peuvent aussi favoriser l’autre groupe. L’important est d’être conscient de l’impact des modèles de pensées sur la polarisation et de questionner sa propre position.

3) La polarisation est une dynamique émotionnelle et irrationnelle.

Définition des cinq rôles

1) L’incitateur : nourrit la polarisation, fournit du carburant et est le groupe le plus visible. Il dira toujours que le mal vient de l’autre, pour défendre son camp.

2) L’adhérent : n’est pas aussi extrême que l’incitateur, sera davantage ouvert au dialogue, mais va tout de même finir par choisir son camp.

3) Le centre, le groupe silencieux : ne veut pas prendre position. Est le groupe le moins visible et le moins écouté.

Trois types de personnes s’y retrouvent :
a. Indifférents
b. Engagés, intéressés
c. Neutres par leur profession (bourgmestre, professeur, juge,…).

4) Le bâtisseur de pont : se situe entre le « Eux » et le « Nous » et veut que les deux parties se rencontrent, se comprennent mutuellement et modèrent leurs propos sur l’Autre.

Ces quatre rôles représentent une situation polarisante « normale ». Mais si la polarisation devient extrême (ex : situation de guerre civile), la position du centre n’est plus possible et un cinquième rôle s’ajoute…

5) Le bouc émissaire : attaqué des deux côtés.

Solutions ?

Que faire pour dépolariser ? Comment gérer ces situations de manière professionnelle ? Et est-ce qu’on veut toujours dépolariser ? En tant que professionnels du terrain, il est possible de jouer différents rôles. La règle fondamentale pour lutter contre la polarisation, est de renforcer le centre. Il ne faut donc pas lutter contre les extrêmes. Mais pour renforcer un groupe qui se veut hors de tout conflit, il faut faire des stratégies de recrutement et se poser les bonnes questions : Comment faire face aux tensions ? Comment adopter une autre position ?

Pour en savoir plus sur la stratégie de dépolarisation proposée par Bart Brandsma, BeFUS asbl a invité ses membres au cycle des trois modules de formation en novembre, décembre 2019 et février 2020.

Penser en “eux<>nous” a un impact. Cela enrichit et menace. La stabilité d’un pays, d’une ville, d’un quartier, d’une école, d’une organisation ou d’une entreprise peut être compromise … par la polarisation. Nous mettons la loupe sur les motifs, les pièges et les schémas que chacun de nous reconnaît, en privé et sur le terrain où il se trouve. Quelle est la différence avec un conflit ? Quelle est la stratégie de polarisation ? Comment pouvez-vous consciemment et avec une longueur d’avance répondre à cette pensée en « eux<>nous » ? Vous apprendrez à appliquer le cadre de pensée sur la polarisation dans votre pratique professionnelle : les trois lois fondamentales en cas de polarisation, les cinq rôles qui peuvent être distingués (Pusher, Joiner, The Silent, Bruggenbouwer et Zondebok) et les quatre “Game Changers” pour la dépolarisation. A l’appui de situations pratiques, des connexions, des idées et des révélations vous seront présentées.” (Bart Brandsma)

Références :

Pour plus d’informations.

Avec le soutien de Bruxelles Prévention et Sécurité (Région de Bruxelles-Capitale) et du SPF Intérieur