Répertoire BeFUS de pratiques locales de gestion de l’espace public

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Relatives au partage responsable de l’espace public

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03/04/2025 : PowerPoint de la formation sur le travail social de rue en prévention sociale au niveau local.

15/09/2022 : EFUS : Vie nocturne : Échanges sur l’initiative Demander Angela – prévention du harcèlement sexuel au niveau local

29/10/21-08/11/2021: Secunews Newsletter 226: Des conseils pratiques, la sécurité au quotidien.

27/10/2021 : Forum interactif “For Urban Passion” à Namur : Programme 

Le 27 octobre prochain se tiendra le Forum interactif, qui regroupera cette année une             quinzaine d’orateurs de renommée internationale, comme Isabelle Baraud-Serfaty, Daniele Ietri ou encore Laurence Eymard. Le Forum sera aussi, comme chaque année, le cadre de discussions, d’ateliers et de rencontres. 

2020 : Manuel “Egalité des genres sur l’espace public” du SPF Intérieur – FOD Binnenlandse Zaken. 

2019 : Plateforme nationale des Gardiens de la paix : Procès verbal de la réunion de la du 3/10/2019, organisée par le SPF Intérieur. Extraits : “la plate-forme nationale est aujourd’hui plus une plate-forme de travail, un seul point est à l’ordre du jour : la formation des gardiens de la paix. Durant l’été 2018, la loi a subi 2 modifications qui ont des répercussions sur l’organisation de la formation des gardiens de la paix. Il s’agit plus précisément des 2 modifications suivantes : 

  • Les candidats gardiens de la paix doivent passer une épreuve psychotechnique et la réussir. 
  • Les candidats gardiens de la paix doivent réussir l’examen. 

Rapport d’activité BEFUS (2019) (partie pv réseau EI)/ BPS : Journées devenues matinées de thématique à Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) à destination des évaluateurs internes : 04/12/2018 : matinée thématique « médiation de conflits dans les espaces publics ». 

Rapport d’activité BEFUS (2019) : “Pour un espace public sécurisant et partagé : Mode d’emploi de BeFUS asbl” / 2 étapes :  

1) Une centralisation des besoins/problématiques liés à l’espace public / L’étape préliminaire pour construire une stratégie qui vise à favoriser un espace public sécurisé et partagé, est la centralisation des besoins/problèmes liés à l’espace public en un seul point au sein de la Ville. Que ce soit un citoyen qui interpelle un échevin, un agent de quartier qui est informé d’un trouble, un service de proximité (Gardiens de la Paix, ouvriers de la voirie, …) qui observe une situation problématique ou le résultat d’une démarche diagnostic pro-active, tous les problèmes/besoins doivent être rassemblés en un point central de l’administration locale.   

Les FCS (Facteurs clefs de succès)  

  • Ce réflexe d’orienter toutes les situations/demandes vers un point central doit faire l’objet d’une attention particulière dans la mise en place de cette méthode de travail parce qu’elle va constituer l’INPUT. Complémentairement à cette centralisation, il faut donc prévoir un système de communication (feedback) vers le service/la personne à la base de l’orientation.  
  • Le point central sera chargé d’assurer la gestion, sous l’autorité de la Direction Générale de la Ville et du Collège, des différentes problématiques liées à l’espace public. Il est nécessaire de pouvoir rendre compte à ces autorités, du travail en cours et de leur permettre de pouvoir jouer leur rôle de validation des étapes décisives (ex : valider le choix d’un spot comme prioritaire, valider le choix d’un plan d’actions, …)   
  • Notons que les problématiques dont il est question doivent être de nature interactionnelle. En effet, si le problème se résume en un simple problème technique et qu’il n’appelle qu’une réponse simple, il n’est pas nécessaire de déployer cet effort de coordination (ex : restauration d’une statue, tonte d’une pelouse, …) .   

2) Un processus type  

 

Les FCS (Facteurs clefs de succès)  

  •  Dans la préparation du dossier, il est nécessaire s’il s’agit d’une demande ou d’une plainte d’un citoyen que celui-ci puisse être rencontré lors d’un entretien mené par le travailleur en charge du pilotage du dossier. Il sera également indispensable de procéder à une exploration des lieux par une observation de terrain permettant de prendre connaissance de la configuration exacte des lieux. Il s’agira également d’aller à la rencontre des différents utilisateurs de cet espace pour élargir la compréhension de la situation et avoir une vision plus globale de la situation.   
  • Si un diagnostic plus approfondi s’avère nécessaire, il existe des outils (méthodes de recherches simplifiées) réalisables à la mesure d’une ville qui permettent d’objectiver des situations. Les consultations dites « populaires » pourraient évoluer et devenir un nouvel outil de diagnostic situationnel.   
  • Pour assurer une bonne gestion de l’information et une communication de celle-ci, il est indispensable de choisir un outil informatique qui garantit aux différents acteurs impliqués un accès on-line à la liste des spots/lieux centralisés, aux outils de planification des actions, aux notes de reporting et de feedback.   

(2019) Bilan des 3 journées d’études de BeFUS :  

Ces douze ateliers interactifs ont permis de : 

  • Mener une analyse intercommunale, inter-réseaux et multisectorielle de l’espace public 
  • Croiser les regards et les besoins des dispositifs existants 
  • Dégager les problématiques les plus rencontrées, les besoins communs (en termes de connaissances, recherches, formations, partenariats,…) et les pratiques locales développées. 
  • Optimaliser la concertation d’une part, entre autorités locales et d’autre part, entre autorités locales et instances supra-locales. 
  • La gestion de l’espace public est un enjeu majeur pour les communes. De ce fait, il revient à la commune, en coordination avec différents services locaux, d’améliorer la perception que le citoyen a des espaces publics en développant une stratégie contre le sentiment d’insécurité inspirée des besoins de tous les citoyens. 

Rapport d’activité BEFUS (2018) : Projet “Street Violence” : BeFUS asbl a répertorié une centaine de pratiques/analyses/recommandations relatives à la prévention de la violence de rue en milieu urbain, qui sont accessibles dans la base de données européenne du projet http://streetviolence.eu/ et il a contribué à la publication finale du projet et à sa diffusion. 

Rapport d’activité BEFUS (2018) : Suite à l’analyse des résultats de l’enquête menée en 2017 sur les besoins de nos membres, le Conseil d’Administration de BeFUS met le focus thématique pour 2018 et 2019 sur le partage responsable de l’espace public et la gestion de la tranquillité publique, que nous analyserons en étroite collaboration avec les élus locaux et les professionnels à leur service, avec l’apport de la précieuse expertise de chercheurs et de partenaires de BeFUS lors de 3 journées d’échanges.    

  • 100 participants de 27 villes et communes belges, 2 sessions plénières et 2 sessions de 3 ateliers  
  • Evaluation et rédaction des actes et synthèses FR/NL (rapport RBC).  

Les objectifs de ces journées nationales de travail, au-delà d’organiser des échanges de pratiques pour les membres de BeFUS et leurs partenaires locaux et supralocaux, sont de coproduire un plan d’action pour les villes coconstruit lors des ateliers interactifs proposés pendant chacune des 3 journées qui permettront de mener une analyse intercommunale, interréseaux et multisectorielle de l’espace public et de croiser les regards en “multiagences” sur les enjeux soulevés par la gestion de l’espace public partagé et les besoins des dispositifs existants pour une gestion apaisée de ces espaces. 

1/ Mars 2018 (21/03/2018) MALINES : 

  • Rôle des bourgmestres quant au partage responsable de l’espace public et à la tranquillité publique, Bart SOMERS, Bourgmestre de Malines 
  • L’espace public et son usage responsable : contextualisation, enjeux et réémergence dans les débats publics, Pierre VANDERSTRAETEN, Professeur et Vice-Doyen de la Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme LOCI, UCL 
  • 3 ateliers au choix 
  • Atelier 1. Observation de l’espace public pour inspirer l’aménagement : méthode d’observation et de prospection, outils d’analyse orientés vers le projet, animé par Sabine GUISSE, Architecte, chercheuse ULB (2006-2012) et attachée à la Cellule Architecture, Département Infrastructures de la Fédération Wallonie Bruxelles ( “Projet de « capacitation spatiale » dont l’objectif est la conception d’aménagements inclusifs, qui permettent davantage à la pluralité des usagers de s’inscrire dans l’espace public de façon aisée”) 
  • Atelier 2. Outils locaux de récolte des données relevées sur l’espace public, animé par Veerle BERX, Directrice BRAVVO asbl et Fonctionnaire de prévention de la Ville de Bruxelles, et Benoit QUITTELIER, Chargé de mission STRADA, Centre d’appui au secteur bruxellois d’aide aux sans abri. (“nécessité de disposer d’un outil de collecte de données centralisé”).  
  • Atelier 3. Pratiques locales d’analyse multidisciplinaire des données et de partage du diagnostic sur l’espace public, animé par Werner VAN HERLE, Fonctionnaire de prévention de la Ville de Malines et Kristof PEETERS, Conseiller de planification socio-spatiale au service de Coordination Stratégique de la Ville d’Anvers (“”Falconhoven” : projet immobilier concrétisé afin de créer un véritable espace public et Place Michel Willemsplein : réaménagement de la place pour augmenter la sécurité territoriale et diminuer les conflits” 

2/ Juin 2018 (7/6/2018) NAMUR “Défis et réponses locales pour le partage responsable de l’espace public” : Ateliers : 

  • Quelle participation citoyenne pour une gestion durable de l’espace public partagé ? Stelle Nicolay (directrice du bureau d’études de l’Association du Management de Centre-Ville – AMCV asbl), Vincent Berhin (coordinateur de la CLAS – Cellule Locale d’accompagnement scolaire – d’Ixelles-Prévention), Lucie Augsbourger (collaboratrice de la CLAS – Cellule Locale d’accompagnement scolaire – d’Ixelles-Prévention), Olivier Sire (coordinateur du projet “Urban Markers”, Faculté d’Architecture La Cambre Horta ULB) 
  • Comment mesurer l’impact des actions locales sur le partage responsable de l’espace public ? (SOCPREV et Egregoros) 
  • Comment travailler entre différents services pour améliorer le partage de l’espace public ? Stéphanie Scailquin (Echevin de la cohésion sociale de la Ville de Namur), Florence Croughs (chargée de prévention de Woluwe-Saint-Pierre et coordinatrice du PAJ vzw) et Mustapha Boudchich (référent social STIB coordinateur du projet de sécurité du tram) (“Projet TramSafety : né de la collaboration entre la municipalité de Woluwe-Saint-Pierre et la STIB/MIVB pour aborder le problème de la sécurité routière autour des écoles 
  • Quelle communication avec les usagers de l’espace public ? Alain Magnee (inspecteur de la Team HERSCHAM, au sein de la cellule de gestion administrative et opérationnelle, 2ème division, District 1 de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles) 

3/ Décembre 2018 (11/12/2018) BRUXELLES : “Innovations locales pour le partage responsable de l’espace public” : Ateliers 

  • Structures innovantes (in)formelles et impacts pour l’utilisation durable et responsable sur l’espace public : Benno Gekiere, Président du Centre de connaissances RIQ/BIN Kenniscentrum (“Participation citoyenne : nécessité d’impliquer les citoyens dans la chaîne de sécurité et dans les mécanismes de prévention afin d’augmenter le sentiment de sécurité”) 
  • Transformations innovantes de l’espace public: Tim Devos, Ingénieur architecte, urbaniste et docteur en géographie sociale (KUL), Endeavour Office (platform for socio-spatial innovation), Marie Pelaez Ruiz, Chargée de mission Service de Prévention de la Ville de Mons 
  • Partenariats innovants entre communes, polices et secteurs privés: Thierry Charlois, Chef de projet sur la Politique de la Nuit, Service de la Relation Usager·ère de la Direction de la Démocratie, des Citoyen·ne·s et des Territoires (DDCT) de la Mairie de Paris,  
  • Concertations innovantes interservices locaux sur l’aménagement et le partage de l’espace public: Medy Sejai, Directeur de la Direction Espace public et Mobilité, Ville de Montreuil, Fabrice Fussy, Chef de l’Observatoire National de la Délinquance dans les Transports du Ministère français chargé des Transports) et Catherine Van der Straeten, Fonctionnaire de prévention de Vilvoorde 
  • Participation citoyenne innovatrice sur l’espace public : Monica Diniz, Chef de la prévention, de la sécurité et des relations internationales, Police municipale, Collège de la Ville de Lisbonne 

2018 : Assemblée générale de l’EFUS sur le thème de l’espace public (programme). Positionnement de DeFUS (Allemagne). 

18/01/2018 : Scoping Urban Security (Commission Européenne), workshops sur un espace public plus sûr.  

2016 : Guide référentiel : Genre & espace public, les questions à se poser et les indicateurs pertinents à construire pour un environnement urbain égalitaire”, réalisé par le Service égalité intégration inclusion (SEII) – Direction démocratie citoyens territoires (DDCT) – Mairie de Paris. 

Rapport d’activité BEFUS (2016-2017) : Créé en 2007, le réseau Bandes Urbaines réunit les fonctionnaires de prévention de 6 communes plus concernées ou intéressées par la problématique des bandes urbaines, des représentants des 6 zones de police spécialisés dans la délinquance juvénile et/ou les bandes urbaines, et d’un représentant du Parquet de Bruxelles (magistrat référent pour les Bandes urbaines (sections majeurs et/ou mineurs). Ce réseau a comme but d’optimiser l’échange d’information, de faire l’état des lieux et l’analyse des risques liés aux bandes urbaines.   Les problèmes liés aux BU, à savoir, les conflits inter-bandes sur l’espace public, sont en forte diminution depuis 2010, voire inexistants à partir de 2011.   

02/02/2015 : Consultation locale : Propreté Place Gaucheret : quesitonnaire 

2014 : journée d’étude organisée par Diogènes asbl le 25 mars 2014, présentant l’étude “Sans-abri et espaces publics”. Recherche-action sur les enjeux de la présence des personnes sans-abri dans le métro bruxellois. Cette recherche, qui propose une analyse locale et concrète de la situation dans le métro, soulève des questions qui ne manquent pas de concerner l’ensemble des espaces publics et semi-publics (gares, parcs, parkings, rues etc.). 

2013 : Programme Daphné de la Commission européenne, le projet visait à rassembler des connaissances, des politiques, des actions et des travaux universitaires dans une base de données en ligne. La publication (2013)  “EU Street Violence : Groupes de jeunes et violence dans l’espace public” présente les résultats du projet. Elle a pour objet de permettre aux décideurs locaux de mieux comprendre les problématiques qui sont en jeu dans ce phénomène et les différentes politiques et stratégies qui existent pour favoriser l’inclusion des jeunes en tant qu’individus et membres de groupes. 

2012 : journée d’étude de BeFUS asbl du 25/01/2012 consacrée à la médiation : « Quelles caractéristiques pour un service de médiation ouvert sur l’espace public ? », sur initiative du Réseau des Médiateurs locaux de la Région de Bruxelles Capitale et de la Fédération des Médiateurs de Quartier francophones. Actes du colloque. 

Rapport d’activité BEFUS (2011) : Le Projet DAPHNE III « EU RECO STREET VIOLENCE », en partenariat avec le FFSU vise à produire une base de données « neutre » qui vise à créer une base de données on-line composées d’analyses, de recommandations et d’actions sur le thème des violences engendrées par des bandes de jeunes urbains en Europe, afin de permettre aux villes européennes de s’en servir comme d’un outil d’aide à la décision. L’autre “outcome” sera une publication et un colloque qui auront un aspect plus politique, pour éventuellement showcaser les meilleures pratiques avec un certain nombre de recommandations sur lesquelles il faudra se mettre d’accord, et une mise en avant sur le site internet. Dans ce cadre, le BEFUS a participé aux réunions de ce projet qui ont eu lieu à Paris en juillet, à Nantes en octobre et à Paris en novembre 2011.  

2010 : « Agir ensemble sur le sentiment d’insécurité » Manuel pratique pour les acteurs locaux” (BEFUS, VVSG, FRB) Anvers (2003) : projet “la parole au quartier” vise à augmenter la qualité de l’environnement.   Le   principe ? Un   quartier   est   “parcouru” par différentes personnes, avec de multiples moyens, dans le but d’y améliorer la qualité de vie. L’administration   invite   les   habitants   à participer, sur base de quatre thèmes :  un quartier sûr, propre, rénové et agréable. Tant l’enthousiasme des habitants que la bonne collaboration entre les services de la ville et les organismes sociaux font de ce projet une réussite.  Les objectifs – stimuler les habitants à se responsabiliser face à leur environnement et rapprocher la ville de ses citoyens – sont largement atteints. En 2008, ce sont 28 actions qui ont été effectuées dans 20 quartiers anversois.  

Présentation et échange: Réinsertion post-prison à Londres

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Ouverture à Bruxelles d’une première salle de consommation à moindre risque (SCMR)

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Communiqué de presse :

GATE, la première SCMR bruxelloise, a ouvert ses portes le 5 mai dernier au n°9 de la rue de Woeringen. Les premiers résultats enregistrés par le dispositif sont probants au regard des objectifs visés. Nous vous invitons à les découvrir en immersion au coeur du dispositif d’accueil et d’accompagnement socio-sanitaire.

En ouvrant une SCMR, à l’instar de bon nombre d’autres villes européennes et de Liège, le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles – Philippe Close, le Ministre Président de la Région de Bruxelles-Capitale – Rudi Vervoort offrent une solution éprouvée et efficace pour contrer la réalité des scènes ouvertes de consommation et le Ministre de l’environnement et de la santé – Alain Maron. GATE est une porte d’entrée vers le soin dans la dignité et le respect du droit à la santé pour tous. L’asbl Transit et la MASS de Bruxelles opérationnalisent le dispositif.

Pour Philippe Close, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, « il fallait agir dans l’intérêt de tous, sans « invisibiliser » les personnes dépendantes aux drogues vivant en situation de grande précarité. Beaucoup d’entre elles n’ont aujourd’hui aucune alternative à la rue pour consommer et sont exclues, par leurs conditions de (sur)vie, des trajectoires de soins conventionnés. GATE (SCMR) va leur offrir un lieu médicalisé, supervisé par des professionnels de la santé, accessible sans prérequis administratif. Le dispositif va les accompagner vers un mieux-être et permettre d’initier des trajectoires de soins, des remises en ordre socio-administrative, de travailler sur l’accès au logement, … ».

L’élaboration d’un tel projet a nécessité des collaborations étroites entre tous les acteurs et tous les niveaux de pouvoir concernés, parties des chaînes de prévention, du soin, de la sécurité et de la cohésion sociale. Un protocole de collaboration délimitant les compétences de chacun et organisant le fonctionnement du dispositif a été signé. Il porte une attention particulière à la sécurité dans et aux abords du dispositif. Il définit une zone d’attention prioritaire dans laquelle la police veillera au respect de la tranquillité publique et à la lutte contre le trafic de drogues.

Pour le Ministre Président de la Région de Bruxelles- Capitale, « la SCMR s’inscrit dans une politique de cohésion sociale visant à ne laisser personne sur le bord de la route. En s’adressant aux personnes fragilisées, cumulant de nombreux facteurs de vulnérabilité liés à la grande précarité et à l’usage de drogue, la SCMR offre un accès aux soins dans la dignité et constitue aussi une opportunité de pacification de l’espace public. Située à proximité de scènes ouvertes de consommation (Gare du Midi, Anneessens, Lemonnier, Stalingrad, …) le lieu supervisé et encadré offre des perspectives de resocialisation, de remise en ordre socio administrative, d’accompagnement vers un mieux-être et vers des solutions d’hébergement. »

Une ordonnance de la Commission Communautaire Commune relative à l’agrément et au financement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues, confère au dispositif un cadre légal. Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de la Santé « Il était primordial de légiférer. C’est pourquoi le Parlement bruxellois a voté en juillet dernier une ordonnance de la Commission Communautaire Commune relative à l’agrément et au financement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues. Cette ordonnance confère au dispositif un cadre légal. Elle permet d’une part, de protéger les travailleurs et les organisations pour qu’ils ne soient pas dans l’illégalité par rapport à la loi Drogues fédérale de 1921 et d’autre part, elle garantit la mise en oeuvre et le respect d’une série de normes de qualité indispensables au fonctionnement de ce type de structure. »

Cette innovation locale représente une ressource nouvelle destinée à améliorer le cadre de vie de tous les Bruxellois. C’est donc très sereinement que tous, nous envisageons la SCMR comme une opportunité à la croisée des chemins entre souci de santé et pacification de l’espace public.

Rapport d’activité 2022-2023 de BeFUS asbl

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Rapport d’activité 2022-2023

Journées d’études CAPREV – Platforme Radpol

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L’Administration Générale des Maisons de Justice organise des séminaires en collaboration avec CAPREV les 30 et 31 mai.

Cliquez-ici pour plus d’informations.

Voici le programme:

Pour vous inscrire, il suffit de cliquer ici.

Répertoire des recherches académiques disponibles

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Pratiques locales soutenues et/ou développées par BeFUS asbl

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Polarisation versus radicalisation

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Extrémismes (violents)

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